Tumeurs rares de l’espace rétropéritonéal

L’espace rétropéritonéal, ce qui signifie « en arrière du péritoine », contient principalement les reins. Les autres organes présents dans le rétropéritoine, à partir desquels des tumeurs plus rares peuvent se développer sont :

  • Les surrénales (corticosurrénalome, phéochromocytome…),
  • Le muscle Psoas (sarcome),
  • Certaines racines nerveuses (schwannommes,…),
  • Les tissus fibreux et la graisse environnante (liposarcome),
  • Les gros vaisseaux (aorte et veine cave) (léiomyosarcome),
  • Le tissu ganglionnaire (masses ganglionnaires bénignes ou malignes).

A partir de chacune de ces structures peuvent se développer des tumeurs bénignes ou malignes.

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Les sarcomes

Les sarcomes sont des tumeurs malignes qui se développent à partir des tissus de soutien de l’organisme ou tissus mous très représentés dans le rétropéritoine :

  • muscle psoas,
  • graisse,
  • aorte,
  • veine cave,
  • ganglions lymphatiques,
  • racine nerveuses.

Le type de sarcome dépend du type de cellules qui lui ont donné naissance :

  • Liposarcome s’il s’agit d’une tumeur développée à partir de la graisse,
  • léiomyosarcome à partir des vaisseaux,
  • Lymphangiosarcome si l’origine est le tissu lymphatique etc…

Les tumeurs ganglionnaires

Elles peuvent être bénignes (lymphangiome kystique) ou malignes , correspondant en général à des métastases d’un cancer primitif : l’exemple typique est le cancer du testicule qui peut donner classiquement des ganglions rétropéritonéaux le long des gros vaisseaux (aorte ou veine cave) qui peuvent parfois interférer avec les reins).

Hématomes et abcès

Ils peuvent se développer dans cet espace confiné et constituer une masse qui devra être traitée.

Les tumeurs rétropéritonéales autres que les tumeurs du rein sont donc rares mais peuvent correspondre à des causes très diverses. C’est pourquoi la prise en charge est souvent multidisciplinaire et parfois complexe ; lorsqu’une intervention est nécessaire, l’urologue peut être amené à intervenir, surtout si le rein est impliqué, mais d’autres spécialistes (endocrinologue, neurochirurgien, orthopédiste) peuvent également être sollicités.

Pièges à éviter et recommandations de prise en charge