Ondes de chocs ou Low intensity shockwave therapy

De quoi s’agit-il ?

Le traitement par ondes de chocs basse intensité ou Low intensity shockwave therapy (LIST) est utilisé depuis peu en France pour le traitement de la dysfonction érectile et de la maladie de Lapeyronie.

D’un point de vue physique, il s’agit d’ondes acoustiques extra-corporelles, d’impulsions de pression mécanique qui s’étendent comme une vague au travers du corps humain, d’où leur nom. Les ondes se propageant dans les tissus entraînent ainsi une cascade d’évènements cellulaires.

Comment sont-elles produites ?

La tête génératrice d’ondes couplée à une membrane est placée à différents endroits au niveau de la verge afin de délivrer le traitement. Cela est absolument indolore, l’équivalent d’une sonde d’échographie.

Le principe est identique : une tête génératrice de l’onde est couplée à une pièce flexible sous la forme d’une membrane avec un gel ultrasonique entre les interfaces pour permettre la transmission des ondes.

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Comment agissent-elles au niveau cellulaire ?

L’effet mécanique des ondes va engendrer une néovascularisation ou néoangiogénèse. Cela permet ainsi d’améliorer la vascularisation des corps érectiles au niveau de la verge et donc la rigidité. La néovascularisation joue un rôle central dans la cicatrisation des zones traitées.

D’autres mécanismes entrent également en jeu tel que l’induction de NO (neurotransmetteur essentiel dans l’érection), la régénération des nerfs et la prolifération des cellules souches, ce qui expliquerait un changement de la douleur après traitement dans la maladie de Lapeyronie par exemple.

La réparation des tissus est un processus qui s’étale sur plusieurs semaines car il s’agit d’un traitement régénératif.

Comment se déroule le traitement ?

En fonction de l’indication du traitement (dysfonction érectile, maladie de Lapeyronie), le nombre de séances et les paramètres utilisés (énergie, fréquence des ondes) sont variables.

Une éventuelle contre-indication sera recherchée avant traitement.
Le nombre de séances est de 6 pour la maladie de Lapeyronie et de 12 pour la dysfonction érectile réparties en 2 sessions.

A qui s’adresse le traitement ?

Principalement aux hommes présentant une dysfonction érectile d’origine vasculaire ou une maladie de Lapeyronie en phase inflammatoire. Mais le champ d’application des ondes s’élargit de plus en plus grâce aux effets constatés au niveau tissulaire.

Quelles sont les contre-indications ?

Elles sont rares, c’est tout l’avantage du traitement. La présence d’une infection locale au niveau de la zone à traiter ou d’un trouble de la coagulation contre-indiquent le traitement.

Le traitement est-il douloureux ?

Absolument pas. Tout au plus certains patients ressentent des picotements pendant la séance qui s’estompent immédiatement après.

Faut-il arrêter les médicaments à visée érectile (comprimés, injections…) ?

Cela n’est pas nécessaire, les médicaments peuvent être maintenus. Le but étant soit de pouvoir diminuer la posologie ou passer à une thérapeutique moins invasive, soit de les arrêter.

Quand apparaissent les premiers résultats ?

Ce traitement étant régénératif, les effets ne seront pas immédiats. Il faudra patienter au moins 4 semaines après le début des séances.

Combien de temps perdure l’effet des ondes ?

D’après les études, l’efficacité peut être maintenue jusqu’à deux ans après le traitement notamment en cas de dysfonction érectile non sévère.
Les résultats sont plus limités en cas de dysfonction érectile sévère, ancienne chez des patients présentant de nombreuses comorbidités cardiovasculaires et un diabète évolué.

Le traitement est-il remboursé ?

Non ce traitement n’est pas remboursé comme bon nombre de traitement à visée sexuel. Un devis vous sera remis.