L’incontinence urinaire chez l’homme

L’incontinence urinaire est définie par une perte d’urines plus ou moins contrôlée.
Elle peut arriver soit lors des efforts, soit lors des envies urgentes d’aller uriner.

Chez l’homme, elle arrive le plus souvent après une chirurgie de la prostate pour cancer, elle se traduit le plus souvent par des fuites lors des efforts physiques, eternuements ou changement de position.
Des solutions médicales et chirurgicales existent :

  • Rééducation périnéale,
  • pince à verge,
  • mise en place d’une bandelette sous urétrale,
  • mise en place d’un sphincter artificiel urinaire.

Elle peut aussi survenir dans le cadre d’un adénome de la prostate négligé pendant de nombreuses années, avec symptômes de fuites lors des efforts ou vessie hyperactive, irritable.

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Certaines maladies peuvent causer une incontinence urinaire comme la sclérose en plaque, le diabète plus ou moins bien équilibré, séquelles d’AVC (accident vasculaire cérébral).

La rééducation périnéale est réalisée par un professionnel de santé qui peut être soit un kinésithérapeute, soit une sage femme. Différentes techniques sont possibles : rééducation manuelle, utilisation de sondes avec technique de biofeedback. Par la suite, le rééducateur peut recommander l’utilisation d’une sonde à domicile.

En cas d’échec de la rééducation périnéale, des solutions chirurgicales existent.
En cas d’incontinence urinaire légère à modérée, on peut proposer la pose d’une bandelette sous urétrale chez l’homme qui permet de soutenir l’urètre et donc réduire les fuites lors des efforts.

En cas d’incontinence urinaire sévère, le traitement de référence est la pose d’un sphincter artificiel urinaire. Celui-ci est composé de 3 parties : une manchette autour de l’urètre, une pompe placée dans le scrotum et un ballonnet placé au niveau inguinal.

Un bilan pré-opératoire est nécessaire et peut comporter un pad test (test de pesée des protections), une échographie, une fibroscopie vésicale +/- un bilan urodynamique.

L’efficacité est supérieure à 90%. Les principales complications sont l’infection, l’érosion au niveau de l’urètre et les dysfonctionnements de l’implant.

La solution Keat

La solution EMY

Implantation d’une bandelette

Implantation d’un sphincter artificiel urinaire