Cancer de Prostate localisé

Le cancer de prostate représente 60 000 nouveaux cas par an, ce qui en fait le 1er cancer chez l’homme, il est responsable de 8 000 décès par an, cependant, dans 80% des cas il est diagnostiqué à un stade localisé, donc curable.

Qu’est-ce que c’est

Le stade localisé correspond à un cancer ne dépassant pas les limites prostatiques, en particulier sa capsule. Cette caractéristique est évaluée par le toucher rectal, confirmée par biopsies de prostate et IRM prostatique.

Le cancer de prostate localisé correspond aux stades TNM T1 et T2, il possède trois niveaux de risque selon d’Amico estimé grâce au PSA et au score histologique de Gleason (risque de récidive biochimique après un premier traitement). De ces niveaux de risque découlent différentes options thérapeutiques.

Groupes de risque de d’Amico

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​Options thérapeutiques

Selon les dernières recommandations du comité de cancérologie de l’Association Française d’Urologie, les options thérapeutiques sont nombreuses et ouvertes :

Pour les cancers de faible risque

Tout est possible ; ne pas traiter et partir sur une surveillance active – lorsqu’aucun facteur de mauvais pronostic n’est présent – ou au contraire offrir un traitement radical – prostatectomie radicale, radiothérapie ou curiethérapie – ou bien en alternative une solution intermédiaire faisant appel aux traitements innovants par agents physiques dont les deux principaux sont la thermoablation par le chaud – HIFU – ou par le froid – la cryothérapie.

L’HIFU pour les cas de faible risque et risque intermédiaire

Ce traitement par les ultrasons focalisés a gagné sa place dans certains cas de faible risque et risque intermédiaire en alternative aux traitements de référence – la prostatectomie totale ou une hormonoradiothérapie. Chaque cas est cependant unique et il appartient donc à un urologue expérimenté et rompu à l’utilisation de cette technique de vous indiquer si votre situation peut favorablement faite l’objet d’une traitement par HIFU.

Pour le cancer de haut risque

Le traitement doit être optimal : prostatectomie élargie + curage ganglionnaire élargi ou Hormono-radiothérapie longue. On est ici dans une maladie agressive pour laquelle les traitements radicaux de référence sont requis , parfois sur le mode « multimodal » (Prostatectomie élargie + curage ganglionnaire élargi + hormonothérapie et radiothérapie, voire association à certains protocoles de chimiothérapie et/ou nouvelles hormonothérapies de nouvelles génération….). Les traitements alternatifs et en particulier l’HIFU n’ont pour l’instant ici pas leur place.

L’HIFU représente donc une alternative intéressante aux techniques classiques qui exposent à des risques fonctionnels pour les traitement radicaux (incontinence, dysfonction érectile) et à un risque évolutif pour la surveillance active. Cette technique est proposée en option par les sociétés savantes depuis plusieurs années et utilisée pratiquée par les praticiens de notre groupe depuis plus de 20ans, l’un des chirurgiens ayant contribué au développement et à la diffusion de la technique dès son origine.

L’HIFU fait actuellement l’objet d’un développement concerté au plan national dans le cadre du Forfait Innovation qui compare l’HIFU au traitement de référence, à savoir la prostatectomie au sein d’environ 50 établissements répartis sur l’ensemble du territoire en subdivision homogène Privé/Public, la clinique TIVOLI faisant partie de cette étude.

En savoir plus sur l’HIFU